Le système mulching équipe de plus en plus de tondeuses pour un coût bien souvent équivalent à une tondeuse classique. Grâce à ce système, l’herbe est finement coupée puis déposée sur le sol. Fini le bac de la tondeuse à vider.

La technique du mulching permet d’enrichir la pelouse. En effet, l’herbe hachée menue va se dégrader rapidement en fournissant de la matière organique au sol. Le mulching représente, en même temps, une sorte de micro-paillage renforçant la pelouse en cas de fortes chaleurs. Des tests ont montré qu’une pelouse tondue pendant 4 ans en mulching était plus dense et plus verte qu’une pelouse tondue de manière classique.

Au-delà des aspects écologique et esthétique, le mulching permet de gagner du temps. Grâce au mulching, il est désormais inutile de ramasser l’herbe. De plus, cela évite de transporter des sacs de tonte jusqu’à la déchèterie.

La tonte mulching, qui se développe chez les particuliers et dans les communes, répond aussi à la problématique des collectivités en charge de la gestion des déchets. En effet, de 2003 à 2014, les quantités de déchets végétaux apportés en déchèterie ont plus que doublé. Elles sont passées de 43 589 tonnes à 92 624 tonnes, augmentant par conséquence les coûts de traitement.

Comme le broyage, le paillage, le compostage ou le choix d’espèces végétales adaptées, le mulching limite les déchets verts et permet de valoriser chez soi cette ressource verte.

Pour la tonte, le mulching s’impose donc comme une action vertueuse en plus d’être tendance.

NDLR : mulching vient de l’anglais qui signifie hacher menu.

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Le saviez-vous ?

La  première tonte de l’année produit en moyenne 150 kg de pelouse tondue pour 500 m². Avec 95 % d’humidité, sur ces 150 kg de tonte, c’est plus de 130 kg d’eau que vous apportez en déchèterie. De quoi réfléchir. 

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